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Nom prénom: Mohamed Taher Ghannouchi
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Hôpital: Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès

 
Nom prénom: Hedi Moez Ben Ayed
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Hôpital: Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès

 
Nom prénom: Hassen Ammar
Email: assenammarr@gmail.com
Hôpital: Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès

 
Nom prénom: Fakher Haddad
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Hôpital: Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire de Gabès

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Les fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus se voient surtout chez des personnes âgées à l’os porotique mais peuvent se voir chez l’adulte jeune à la suite de traumatismes à haute énergie tels que les accidents de la voie publique. Elles sont caractérisées par le risque de nécrose aseptique de la tête humérale. Leur traitement chirurgical est difficile ce qui fait souvent discuter l’indication de l’arthroplastie. 
Observations :
Nous présentons deux cas de fractures à 4 fragments de la tête humérale selon la classification de Neer dont l’une chez une femme de 58 ans, à la suite d’un accident domestique (chute dans les escaliers avec réception sur le moignon de l’épaule) et l’autre chez un homme de 53 ans à la suite d’un accident de circulation. Les deux patients ont bénéficié d’une ostéosynthèse à ciel ouvert suivie d’un long protocole de rééducation. Les résultats radio-cliniques, au recul de 5 ans pour le 1er cas et de 8 ans pour le 2ème cas, sont satisfaisants.
Discussion :
Comme pour les fractures du col du fémur, les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus sont pourvoyeuses de nécrose céphalique à cause de l’atteinte très fréquente de la vascularisation, ce qui fait opter certains chirurgiens pour l’hémiarthroplastie ou l’arthroplastie totale de l’épaule dont les résultats fonctionnels sont inconstants. Néanmoins, l’impact de la nécrose aseptique de la tête humérale sur la fonction de l’épaule est souvent moindre que celui de la hanche, car il s’agit d’une articulation non portante, ce qui souligne l’intérêt de la chirurgie conservatrice dans le but de restaurer autant que possible une anatomie correcte. Ce traitement est difficile et nécessite une technique rigoureuse avec une voie d’abord peu délabrante afin de ne pas aggraver la dévascularisation.  
Conclusion :
La fracture à quatre fragments de l’extrémité supérieure de l’humérus est une fracture rare dont le traitement chirurgical est souvent difficile, se doit autant que faire se peut, de restituer une anatomie correcte. Cette dernière est la seule garante d’un résultat fonctionnel satisfaisant même en cas de nécrose avasculaire secondaire de la tête humérale.
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