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            [0] => OSTEORADIONECROSE DE L'ARTICULATION DE LA HANCHE APRES LA RADIOTHERAPIE PELVIENNE : A PROPOS DE 5 CAS
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Nom prénom: Bouhouche Mohammed
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Hôpital: CHU Ibn rochd

 
Nom prénom: Rachidi Houssam Eddine
Email: rachidi.houssame@gmail.com
Hôpital: CHU Ibn Rochd

 
Nom prénom: Rajaallah Abdessamad
Email: Rajaallah.Abdessamad@gmail.com
Hôpital: CHU Ibn Rochd

 
Nom prénom: Rahmi Mohamed
Email: mohamed.rahmi@gmail.com
Hôpital: CHU Ibn Rochd

 
Nom prénom: Rafai Mohamed
Email: Rafai.mohamed@gmail.com
Hôpital: CHU Ibn Rochd

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            [0] => INTRODUCTION : L'irradiation pelvienne est couramment utilisée dans le traitement des tumeurs malignes pelviennes et des maladies osseuses métastatiques. L'ostéonécrose est l'une des complications à long terme les plus graves et les plus redoutés en radiothérapie. Le but de ce travail était d’analyser rétrospectivement les résultats d’une série de 5 patientes, de préciser les éléments diagnostiques et thérapeutiques, et d’évaluer la qualité des résultats.
MATERIELS ET METHODES : C’est une étude rétrospective comportant une série de 5 malades, présentant une Ostéoradionécrose de l'articulation de la hanche après la radiothérapie pelvienne au sein du service sur une période de 9 ans entre 2015 et 2024, avec un recul moyen de 36 mois.
RESULTAS : 5 cas de sexe féminin avec une tranche d’âge allant de 26 ans à  53 ans. Toutes les patientes ont déjà bénéficié d’une radiothérapie suite à un cancer du col d’utérus. Un traitement radical par hystérectomie total associé à des séances de chimio et de radiothérapie adjudante a été envisagé chez toutes les patientes. La dose totale délivrée était de 50 Gy répartis en 25 séances chez 3 patientes et de 46 Gy répartis en 23 séances chez 2 patientes. Les symptômes ont apparus un an après le traitement chez 2 cas et 2 ans chez 3 cas. Une radiographie de la hanche ainsi qu’une TDM ont été demandé chez tous les patientes. L’IRM a été envisagée chez 2 patientes. Toutes les patientes ont bénéficié d'une arthroplastie totale de hanche. Le score de PMA à 17 chez 3 patientes et à 15 chez 2 patientes après un recul de 12 mois.
DISCUSSION : La PTH chez un patient avec un bassin post-irradié reste un défi. Des taux d'échec précoce des implants traditionnels ont été documentés jusqu'à 44 % et 52 % de 2 à 6 ans, pour les composants cimentés et non cimentés. L'utilisation de cupules cimentées avec ou sans anneaux d'augmentation prévient la perte précoce de la fixation.
CONCLUSION : Ostéoradionécrose semble être un effet secondaire très rare de la radiothérapie, elle peut entraîner une altération fonctionnelle sévère chez des patients souvent guéris d'un cancer.
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